Ramenez les boys !
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Selon un sondage Gallup réalisé du 6 au 8 juin, près de six Américains sur dix estiment aujourd’hui que les États-Unis devraient évacuer en totalité ou en partie l’Irak. Pour la première fois, une nette majorité des personnes interrogées étaient « très hostiles » à l’envoi de nouvelles troupes. Trente-six pour cent seulement étaient favorables au maintien ou au renforcement de la présence militaire actuelle.
Pour David Almacy, porte-parole de la Maison Blanche, il est « vital » pour la paix et la sécurité des États-Unis que « nous terminions notre mission en formant des Irakiens à veiller eux-mêmes sur leur sécurité : nos troupes pourront alors regagner leurs foyers avec les honneurs du devoir accompli ».
Mais selon l’historien Ronald Spector, auteur d’un ouvrage sur la guerre du Vietnam, « nous sommes arrivés à un tournant. Même certains de ceux qui pensaient que c’était très bien de se débarrasser de Saddam Hussein disent aujourd’hui qu’ils veulent le retour de nos soldats ».
Dans un sondage ABC News-Washington Post réalisé quelques jours auparavant, deux tiers des personnes interrogées estimaient que les États-Unis « étaient embourbés en Irak et près des trois quarts que le niveau des pertes était inacceptable ».
Aucun calendrier officiel n’est prévu pour le rapatriement des troupes américaines d’Irak.
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