Une Marocaine sur la banquise

Publié le 19 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Le drapeau marocain flotte depuis quelques jours au pôle Sud, à plus de 3 000 m d’altitude. Et c’est Merieme Chadid, astronome à l’Observatoire de la Côte d’Azur et enseignante à l’université de Nice-Sophia-Antipolis, qui l’y a planté. Si elle n’est pas la première femme à séjourner dans l’Antarctique, elle est la première à atteindre le pôle.

Après une maîtrise de physique à l’université de Casablanca, elle entame un troisième cycle à Nice, en 1994, et devient ingénieur astrophysicien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Après quatre ans de recherche dans le désert chilien d’Atacama, elle rentre en France et passe le concours de la fonction publique pour devenir astronome. « J’ai été reçue en dépit de ma nationalité étrangère, grâce, m’a-t-on expliqué, à mes compétences. »
En décembre 2005, elle part avec une vingtaine de chercheurs pour une mission de plus de deux mois au pôle Sud. C’est son mari, l’astrophysicien Jean Vernin, qui est à l’origine du projet. Son but : étudier le site en vue de l’installation d’un télescope pour observer le scintillement des étoiles. Une mission éprouvante, par – 54 °C, et parfois dangereuse. « Un jour, mon il est resté collé à l’objectif d’un appareil. Il m’a fallu quatre heures pour m’en libérer. ». Pourtant, à peine rentrée, Merieme Chadid rêve déjà de repartir

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