Riyad se tourne vers Pékin
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L’Arabie saoudite fournit à la Chine et à l’Inde respectivement 14 % et 25 % de leurs importations de pétrole brut. Le commerce entre l’Arabie et la Chine a explosé en cinq ans, passant de 200 millions à 14 milliards de dollars. Rien d’étonnant à ce que le royaume porte au niveau politique le plus élevé ses contacts avec de tels partenaires. Le roi Abdallah, accompagné de sa suite, a ainsi visité récemment la Chine, l’Inde, le Pakistan et la Malaisie. Les discussions ont porté sur des investissements croisés, principalement dans le secteur pétrolier. Mais la grande politique n’était pas absente. Même s’ils s’en défendent, les Saoudiens continuent de mal vivre l’attitude des États-Unis à leur égard depuis les attaques du 11 Septembre. L’intérêt du royaume saoudien pour des partenaires moins pesants rejoint celui des hommes d’affaires, qui tirent parti de la coïncidence entre des recettes pétrolières sans précédent d’un côté et des besoins non moins impressionnants de l’autre en fournitures de brut et en investissements énergétiques.
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