Armes légères, lourdes conséquences
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On estime à l’heure actuelle que 500 millions d’armes légères sont en circulation sur la planète, dont un cinquième en Afrique. « Légères » est un euphémisme, car cette catégorie d’armes, caractérisées par le fait qu’elles peuvent être portées à bout de bras, font 90 % des victimes de guerre. D’après le regroupement d’ONG Control Arms, qui milite depuis 2003 en faveur d’un traité international sur le contrôle du commerce des armes, 80 % des armes légères proviendraient d’un commerce à l’origine légal. D’après la même source, 50 % à 60 % des armes utilisées durant le conflit en RD Congo entre 1999 et 2003 sont des fusils d’assaut AK-47 (des Kalachnikov) ou des dérivés. En 2005, Control Arms a enquêté sur l’origine de 1 100 armes collectées par la mission de l’ONU en Ituri, à l’ouest de la RDC. Résultat : 20 % d’entre elles sont des copies chinoises d’AK-47 ou des dérivés fabriqués en Égypte, en Roumanie, en Serbie ou en Russie. Pour un prix unitaire de 50 à 150 dollars.
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