Télécoms : concours de beauté en Égypte

Publié le 19 février 2006 Lecture : 1 minute.

La procédure d’attribution de la licence d’exploitation du troisième réseau de téléphonie mobile égyptien n’a pas encore officiellement débuté que la bataille fait déjà rage. Il est vrai que le pays est en retard. Mobinil et Vodafone, les deux opérateurs actuels, totalisent 12 millions d’abonnés, soit 15 % de la population. Un taux de pénétration médiocre en regard de ceux atteints par la Tunisie (60 %), l’Algérie ou le Maroc (40 % chacun) et qui laisse augurer de belles perspectives de développement. Le groupe koweïtien MTC, comme son homologue des Émirats arabes unis Etisalat, ne s’y sont pas trompés, qui multiplient les conférences de presse pour faire valoir leurs avantages. Face à eux, le sud-africain MTN préfère jouer la carte locale en s’associant à Raya Holdings, un groupe égyptien d’équipements informatiques. La stratégie paraît d’autant plus appropriée que Telecom Egypt, l’opérateur historique du pays, n’a pas encore de réseau GSM. S’il se lance dans la bataille, tout porte à croire que celle-ci tournera à l’affrontement entre intérêts nationaux et investissements étrangers. L’appel d’offres officiel devrait être lancé à la fin de février.

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