3 questions à Fouad Douiri
Directeur général du groupe RMA-Watanya
Publié le 19 février 2006 Lecture : 1 minute.
Jeune Afrique/l’intelligent : La poursuite des mouvements de concentration au Maroc vous inquiète-t-elle ?
Fouad Douiri : Au contraire ! Le fait qu’il y ait des compagnies plus solides ne peut être que positif pour le marché. Dans l’assurance, l’image est particulièrement importante, notamment la confiance du consommateur. À part l’assurance automobile, obligatoire, il faut pouvoir convaincre le client d’acheter de l’assurance et cette conviction repose beaucoup sur l’image du marché. Celle-ci ne peut être que renforcée lorsque les intervenants sont solvables. Ce que nous souhaitons, c’est que les règles de concurrence soient claires et loyales. C’est le plus important.
Quelles étapes ont marqué 2005 pour votre groupe ?
Notre premier souci a été d’assurer la continuité du service et de sa qualité, ensuite de montrer que la fusion avait des avantages concrets. On a veillé dès le début à apporter des innovations (nouvelles garanties et prestations d’assistance sur l’assurance automobile, carte magnétique de fidélité). Troisièmement, il nous a fallu construire l’image de la nouvelle compagnie (signalétique, enseignes). En 2005, notre chiffre d’affaires s’est amélioré de près de 9 %.
Quelle est aujourd’hui votre stratégie de développement ?
D’abord la bancassurance, qui est aujourd’hui le réseau qui se développe le plus rapidement, mais également la consolidation de nos relations avec les courtiers et le développement du réseau des agents généraux. Nous sommes déjà très présents dans les grandes entreprises et développons de manière plus importante notre clientèle de particuliers et de PME. Nous réfléchissons également à accompagner notre partenaire, la BMCE, à l’international, probablement dès 2006 sur le marché africain de proximité : Sénégal et Mali, où la BMCE est déjà présente, mais aussi Mauritanie et Algérie.
