Intrants agricoles : fraude et contrefaçon

Publié le 19 février 2006 Lecture : 1 minute.

L’activité des entreprises agrochimiques occidentales sur le continent africain, au Maghreb comme en Afrique subsaharienne, bat de l’aile. C’est du moins ce que révèle le mensuel Afrique Agriculture dans sa dernière livraison (février 2006), qui impute ce recul au déferlement des produits contrefaits ou de mauvaise qualité d’origine asiatique. Les gouvernements africains sont directement mis en cause pour leur complaisance en matière de nouvelles homologations de produits, notamment en Algérie, où trois cents nouveaux traitements ont reçu le précieux sésame en l’espace de deux ans, et leur permissivité face à la commercialisation de produits non homologués. Et de citer la firme chinoise DTE, qui aurait vendu sans agrément des centaines de milliers de litres dans les pays du Sahel. En l’absence de subventions agricoles et dans un contexte de baisse du prix des matières premières, l’agriculteur africain jette son dévolu sur les traitements bon marché.

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