Alerte

Publié le 19 février 2006 Lecture : 3 minutes.

N’Djamena compte lancer un auditsur la production pétrolière au Tchad, gérée depuis 2003 par la major américaine ExxonMobil.

Le groupe mauricien Ciel se lance dans les programmes immobiliers touristiques. La société livrera, à partir de 2007, un premier complexe, dénommé Anahita, sur la côte est de l’île Maurice, où elle possède un patrimoine foncier de 10 000 hectares. L’ensemble comprendra 240 villas, 70 résidences privées et un hôtel de 90 suites. Coût total du projet : quelque 450 millions d’euros. Le développement de Ciel dans l’immobilier s’inscrit dans une stratégie de diversification. Spécialisée jusque-là dans trois activités – l’investissement, l’agroalimentaire et le textile -, l’entreprise cherche à faire face à la concurrence croissante de l’Inde et de la Chine sur les deux derniers secteurs, mais aussi à anticiper la libéralisation des prix du sucre en 2008.

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Un tiers des Africains n’ont pas accès à l’eau potable et plus de la moitié d’entre eux souffrent de problèmes sanitaires liés à l’eau. Un constat alarmant dressé par l’Association africaine de l’eau lors de son congrès, à Alger, du 13 au 16 février. Dans dix-sept pays du continent au moins, une pénurie d’eau est à prévoir d’ici à 2010 si la situation actuelle ne s’améliore pas. Si l’Afrique ne manque pas de ressources, évaluées à 5 400 milliards de mètres cubes, les fonds disponibles pour leur exploitation lui font cruellement défaut. La division par deux du nombre de victimes du manque d’eau est un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Pour l’atteindre, 12 milliards de dollars par an sont nécessaires, rien que pour le continent.

Le racket des corps habillés de Côte d’Ivoire – police, gendarmerie, armée – coûte 18 milliards de F CFA (27,4 millions d’euros)par an aux opérateurs économiques.

Call-Me Mali, filiale du groupe sénégalais Chaka, a multiplié son activité par huit en deux ans. Créée pour assurer le service à la clientèle d’Ikatel, deuxième opérateur de téléphonie mobile malien, cette société de gestion de centres d’appels s’est progressivement occupée de réservations hôtelières, puis d’organisation de rendez-vous pour les visas dans les ambassades. Elle emploie aujourd’hui 160 téléopérateurs, contre une vingtaine à l’origine.

Selon plusieurs études évoquées lors de la conférence ministérielle des Pays les moins avancés (PMA), qui s’est tenue à Cotonou (Bénin), du 9 au 10 février, un allègement de 2 % à 5 % des frais et une réduction des commissions de change permettraient d’augmenter de 122 % les transferts de fonds bancarisés des migrants. Les ministres ont par ailleurs annoncé la création d’un Observatoire des transferts de fonds des migrants pour les PMA. Le siège sera au Bénin. Sa mission : contribuer à l’émergence d’un environnement favorable à l’investissement des émigrés soucieux de placer leurs économies dans leur pays d’origine.

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Le Zimbabwe a évité son expulsion du Fonds monétaire international (FMI) en procédant à un remboursement de 9 millions de dollars, ramenant ainsi sa dette envers l’institution à 120 millions. Le FMI menaçait d’exclusion Harare pour défaut de paiement d’arriérés depuis 2001 et avait donné jusqu’en février aux autorités pour se mettre en règle.

Lors du lancement de la campagne café 2005-2006, les autorités centrafricaines ont annoncé une hausse du prix d’achat aux producteurs grâce à l’augmentation des cours mondiaux. Le kilo de « café coque », non décortiqué, est fixé à 160 F CFA, contre 60 F CFA l’année dernière. Le café marchand supérieur passe de 195 F CFA à 402 F CFA, a précisé le ministre délégué à l’Agriculture, Mahama Adamou. Bangui espère ainsi relancer cette filière sinistrée par les crises politico-militaires qui ont secoué le pays depuis la fin des années 1990. En 2000, la production caféière centrafricaine était de 11 800 tonnes avant de chuter à 2 400 tonnes en 2003-2004. Les prévisions 2005-2006 tablent sur 7 500 tonnes.

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Opérateur de téléphonie mobile spécialisé dans les pays émergents, le groupe luxembourgeois Millicom International Cellular (MIC) a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars en 2005, en hausse de 18 % en un an. Il compte 8,9 millions d’abonnés (+ 52 %) en Asie, en Amérique latine et en Afrique, où la progression est la plus forte (+ 79 %). Sur le terrain, MIC est surtout connu sous les noms de Millicom au Tchad, Emtel à Maurice, ou encore Sentel au Sénégal. Comme c’est déjà le cas dans ce dernier pays, ces marques seront progressivement abandonnées au profit d’un label unique : Tigo.

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