L’héritage de Sabena

Publié le 18 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le 7 novembre 2001, Sabena, l’une des plus anciennes compagnies aériennes européennes, mettait la clé sous la porte, après soixante-dix-huit ans d’existence… Quatre ans après sa mise en liquidation judiciaire, l’ex-Sabena a cédé un grand nombre de ses actifs dans le transport aérien, la formation et l’immobilier. Dernière vente en date : l’hôtel Mille Collines de Kigali, qui a récemment inspiré le long-métrage du réalisateur britannique Terry George, Hôtel Rwanda. C’est en effet dans cet établissement quatre étoiles que Paul Rusesabagina, le gérant des lieux, sauva plus de 1 200 Tutsis, en avril 1994. Trois hôtels restent encore à céder. Deux d’entre eux sont situés à Bruxelles, le troisième n’est autre que l’hôtel Memling, à Kinshasa. Situé au coeur de la capitale congolaise, il a été entièrement rénové il y a une dizaine d’années et demeure l’un des deux meilleurs établissements de la ville.

Dans le transport, SN Brussels Airlines a repris une partie des activités de l’ancien pavillon belge. La compagnie emploie un millier de personnes, contre 6 900 du temps de la Sabena, et dessert une quarantaine de destinations dans le monde (contre plus de 110). Enfin, le centre d’entraînement et de formation a été racheté en 2004 par deux anciens managers de la Sabena, qui l’ont ouvert au privé. L’école accueille des particuliers et des employés de SN Brussels, de la TAP, de la KLM et d’Axis. L’Académie loue ses simulateurs Boeing 737 et Airbus A-320 à A-340. Plusieurs transporteurs africains, dont les nigérians Bellview, ADC, Slok Air et Changi, mais aussi Royal Air Maroc et Ethiopian Airlines, envoient leurs pilotes au centre de formation attenant à l’aéroport de Bruxelles.

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