Le Chalabi syrien
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Il s’appelle Farid Ghadry, il est syrien et a quitté son pays il y a dix ans. En 2002, il a créé le Parti syrien de la réforme et, depuis, ne cache pas son ambition d’instaurer la « démocratie » dans son pays. Avec, comme en Irak, le concours des États-Unis. Son modèle en la matière est bien connu : Ahmed Chalabi. « Celui-ci, dit-il, nous a montré la voie que nous devons emprunter en Syrie. » Le mimétisme ne s’arrête pas là. L’opposant new-look et son pygmalion ont rencontré, chez lui, Richard Perle, l’un des chefs de file des néoconservateurs américains qui ont aidé Chalabi dans ses entreprises contre Saddam Hussein. Il n’est pourtant pas certain que les projets de « libération » de la Syrie reçoivent le même soutien à Washington. Chat échaudé…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise