Toujours plus cher !
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le prince et milliardaire saoudien Al-Walid Ben Talal aime apparemment les nombres commençant par le chiffre trois. Il possède à Riyad une tour de 304 m de haut, son palais compte 317 pièces et ses garages abritent 300 véhicules. Pour faire bonne mesure, il vient de s’offrir un Airbus A-380 (bien sûr). Un très, très gros joujou : la superficie de la cabine avoisine 550 m2, sur deux niveaux – soit 50 % de plus que son « vieux » Boeing-747. Coût de l’acquisition : 319 millions de dollars.
Encore n’est-ce là que le prix catalogue de cet avion très gros-porteur au nom prédestiné : Flying Palace (« palais flottant »). Le prince souhaite, en effet, procéder à de somptueux aménagements intérieurs auxquels il envisagerait, dit-on (le Financial Times du 13 novembre), de consacrer au moins 200 millions de dollars. Lufthansa Technik, une filiale de Lufthansa Airlines, a déjà dessiné des plans Ils comportent : une chambre à coucher, un bureau high-tech, une salle de bains, un espace détente pour VIP, deux chambres d’amis avec salles de bains attenantes, un salon privé, une cuisine, un bar, plusieurs salles de réunions, une salle à manger et un salon royal. Ouf !
On comprend que le Crésus saoudien ne regarde pas à la dépense. Classé treizième fortune mondiale par le magazine américain Forbes, il dispose d’un patrimoine estimé à 20,3 milliards de dollars. Avant de fendre les airs à bord de son destrier d’acier de 560 tonnes, il devra toutefois patienter jusqu’en 2010, date de la livraison fixée par Airbus. En attendant, il devra se contenter du yacht de 175 m – le plus long du monde – dont il a récemment passé commande.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise