Le nouveau marché des « solutions GSM »

Publié le 18 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Utilisant l’électronique du téléphone portable et les informations que contient la carte SIM, ou jouant des facilités de transmission qu’autorisent les messages textes de type SMS, plusieurs entreprises ont développé des solutions originales comme le mobile banking ou la facturation à distance de services téléphoniques. Ces sociétés, qu’on appelle « fournisseurs de solutions », ont fait leur apparition sur le marché africain au début des années 2000. Une percée qui correspond à « un essoufflement du marché européen alors qu’au même moment les opérateurs africains débutaient leur croissance », explique Thierry Lafue, PDG de la société française Evistel. Il confirme que « l’Afrique est un marché rentable et intéressant avec des perspectives de croissance forte ».
Présent depuis 2001 au Maroc, mais également en Algérie, en Mauritanie, au Sénégal et en Tanzanie, Evistel s’est imposée notamment grâce à la norme USSD (Unstructured Supplementary Service Data), qui permet le dialogue entre un serveur informatique et un téléphone mobile, de la même façon que deux téléphones peuvent échanger des SMS. Il est alors possible de développer des applications simples, correspondant par exemple à l’échange de SMS entre un client et l’ordinateur. Le rechargement à distance d’un abonnement téléphonique prépayé en est l’application la plus appréciée par les opérateurs africains.
« Ils attendent des sociétés comme la nôtre des équipements et des prestations clés en main », résume le PDG d’Evistel, qui se considère l’un des fournisseurs à part entière des opérateurs, au même titre que les équipementiers comme Alcatel-Lucent ou Nokia Siemens Networks. Et, comme eux, il sera bientôt soumis à la concurrence chinoise (lire page 84).

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