Diversification de l’économie au programme
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Un millier de propositions condensées dans un rapport d’une cinquantaine de pages. Tel est le résultat de la Conférence économique nationale, qui s’est tenue à Bata, en Guinée équatoriale, du 12 au 14 novembre. Cet important rendez-vous, le premier depuis 1997, a permis de déterminer les grandes orientations en matière de politique économique à l’horizon 2012, voire 2030. Les discussions ont principalement porté sur les secteurs que le gouvernement entend promouvoir afin de diversifier l’économie du pays, qui repose à 84 % sur les hydrocarbures (chiffres 2006). L’agriculture, la pêche, l’énergie, le tourisme ou encore les infrastructures, notamment en matière de télécommunications, sont les priorités affichées. « Les débats ont été ouverts et assez libres bien que les députés de l’opposition aient été tenus à l’écart », selon plusieurs observateurs. Certains ateliers ont évoqué la corruption ou le protectionnisme, jugé trop contraignant pour le secteur privé. « Les services et l’économie portuaire auraient pu être discutés plus longuement », ajoute un participant. Dans son discours, le président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré, seul responsable politique étranger présent, a vanté et encouragé l’ouverture de la Guinée équatoriale tout en appelant à sa meilleure intégration au sein de la zone Cemac. Le président Obiang Nguema Mbasogo a, pour sa part, invité les jeunes à créer davantage d’entreprises tout en stigmatisant l’attitude des grands groupes internationaux, qui ne s’impliquent pas encore suffisamment à son goût dans l’économie nationale.
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