Ce qu’Olympio a proposé à Faure Gnassingbé

Publié le 18 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Lors de leur rencontre début novembre à Ouagadougou, sous les auspices de Blaise Compaoré, « facilitateur » du dialogue intertogolais, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, et son principal opposant, Gilchrist Olympio, leader de l’Union des forces du changement (UFC), ont abordé les modalités d’une sorte de cohabitation « conviviale ».
Fort de ses 27 députés obtenus aux législatives du 14 octobre, qui font de son parti la deuxième force à l’Assemblée nationale, Olympio a posé deux conditions pour coopérer au cours de cette législature : il faut d’abord, quitte à procéder à une réforme constitutionnelle, lui assurer l’éligibilité pour la présidentielle de 2010. Il faut ensuite que Faure Gnassingbé le consulte et tienne compte de son avis sur tout texte que doit déposer le gouvernement à l’Assemblée. Le chef de l’État a écouté son interlocuteur mais réservé sa réponse pour une prochaine rencontre. S’agit-il d’un refus poli ?

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