Gabon : couac dans la transparence
Rien ne va plus entre le Conseil international de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) et le Gabon, qui a en été radié le 27 février dernier. Ce processus, dans lequel les autorités de Libreville s’étaient engagées volontairement en 2004, vise la divulgation des versements des entreprises extractives.
Dans une lettre adressée au président Ali Bongo (cf. image ci-dessous), en date du 3 mars, la présidente de l’Itie, la Britannique Clare Short, a expliqué la décision du conseil : « Le Gabon était tenu de soumettre un second rapport de validation avalisé par son Groupe d’intérêt Itie avant le 9 décembre 2012. Aucun rapport ou demande de prorogation n’a été reçu à la date limite », écrit-elle. Et d’ajouter, à propos des documents envoyés par le pays au siège de l’Itie à Oslo, le 15 février 2013, qu’ils n’apportaient pas « un motif raisonnable » du retard de la soumission du rapport.
Plan d’action
Le 7 mars, le Secrétaire général de l’Itie Jonas Moberg a enfoncé le clou avec un courrier détaillé envoyé à Joël Lehman, conseiller à la présidence gabonaise, recommandant un plan d’action après cette décision exceptionnelle, qui intervient après 4 ans de discussions tendues entre État et société civile à propos des secteurs miniers et pétroliers.
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