Vos lettres et emails sélectionnés

Publié le 18 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Fethi Benslama nous écrit
Certains lecteurs m’ont fait savoir qu’un passage de la transcription de mon interview (voir J.A.I. n°2327-2328) pouvait prêter à confusion. Dans ce passage, il est écrit : « Il faut savoir que, dans la psychanalyse, le père n’est pas le père géniteur, c’est une métaphore. Il appartient à l’univers symbolique. Si un homme se prend réellement pour le père, c’est catastrophique, il rend ses enfants fous. » Ce qui peut se dire aussi, plus clairement sans doute, de la façon suivante : « Si un homme, vis-à-vis de ses enfants, méconnaît sa fonction symbolique essentielle de père et se prend pour un père tout-puissant dans la réalité, il peut rendre ses enfants fous. »

Emigration, miroir aux alouettes
J’apprécie beaucoup vos articles sur le Mali, en particulier celui qui s’intitule « Voyage sans retour » (voir J.A.I. n° 2331). Beaucoup de Maliens souffrent, en France, mais lorsqu’ils rentrent au pays, ils font croire aux plus jeunes que l’or y est à portée de main, ils se mettent à dépenser sans compter et notre jeunesse ne rêve plus que de prendre le large. Lorsqu’ils prennent conscience de la réalité, il est trop tard. C’est la raison pour laquelle les Maliens sont si nombreux sur la « terre des hommes blancs ».

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Pauvre Egypte
Toutes les astuces ont été utilisées par les hommes de Hosni Moubarak pour duper les 75 millions d’Egyptiens, dont la moitié est pauvre, et s’adjuger un cinquième mandat. Pauvre Egypte, qui était pourtant citée comme la « mère du monde », terre des grandes civilisations, terre d’Al-Azhar et de la révolution panarabe, du nassérisme et de l’héroïsme, terre des pharaons et du prophète Moussa, terre de littérature, de créativité cinématographique, de théâtre, siège de la Ligue arabe et initiatrice de paix.

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