Pendant ce temps-là, Habré
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Charles Taylor n’est pas le seul dictateur qui risque de devoir répondre de ses crimes devant la justice internationale. Hissein Habré, qui dirigea le Tchad d’une main de fer de 1982 à 1990 avant de se réfugier à Dakar au lendemain de sa chute, n’a jamais été aussi près d’être jugé. Le 17 mai, le Comité contre la torture des Nations unies a condamné le Sénégal pour « non-respect de son obligation de juger Habré ou de l’extrader vers la Belgique, qui le réclame depuis le 19 septembre 2005 ». D’intenses pressions américaines et européennes se sont ensuivies.
Le 22 mai, à Addis-Abeba, un comité de juristes africains a entrepris d’étudier diverses « options pour juger Habré ». Celles-ci seront ensuite soumises à l’Union africaine. Mais la décision du Sénégal de s’en référer à l’UA se heurte à l’hostilité de l’ONU et des organisations de défense des droits de l’homme, qui continuent d’exiger que l’ex-dictateur soit jugé à Bruxelles.
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