Bataille de succession

Publié le 18 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Première femme chef du gouvernement sud-coréen, Han Myung-sook, qui a célébré le 8 juin au château de Versailles le 120e anniversaire des relations diplomatiques entre Paris et Séoul, poursuit activement sa campagne en faveur de la candidature à la succession de Kofi Annan, comme secrétaire général de l’ONU, de son ministre des Affaires étrangères, Ban Ki-moon. Bien que ses chances soient réelles, les jeux ne sont pas faits, car tous les candidats potentiels ne sont pas encore déclarés. On connaît déjà, parmi les Asiatiques – qui estiment leur tour revenu après deux secrétaires généraux africains -, le diplomate sri lankais Jayantha Dhanapala, le vice-Premier ministre thaïlandais Surakiart Sathirathai, le chef de la diplomatie du Timor-Oriental Jose ?Ramos-Horta, et pour l’Europe de l’Est (qui pense également que c’est son tour) la présidente de Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, et l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski. L’Indien Shashi Tharoor, secrétaire général adjoint pour l’information et la communication des Nations unies, s’interroge encore, mais il est probable qu’il se lancera dans la bataille.
Sous la pression de John Bolton, l’ambassadeur américain auprès de l’ONU, le Conseil de sécurité commencera dès juillet à examiner les mérites des uns et des autres ; il sera alors présidé par la France. Une fois le choix du Conseil arrêté (il faut pour cela une majorité de 9 voix sur 15, et aucun veto d’un membre permanent), la proposition sera transmise à l’Assemblée générale, qui se prononcera, soit par acclamations, soit, en cas de vote, à la majorité simple.

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