Sirandou Diawara

Publié le 18 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Elle a tout juste 32 ans, mais déjà des projets plein ses cartons. « So-Da Architecture », le nom de son cabinet d’architecture créé il y a deux ans, résume sa vision. « So da signifie le seuil en bambara. Une maison ne se réduit à un bâtiment posé sur le sol. Il y a un dedans et un dehors. Il faut établir un rapport entre les deux, penser et aménager l’ensemble », explique Sirandou Diawara. Pour elle, l’architecte doit « penser écologie, utiliser les matériaux locaux et les techniques qui économisent l’énergie ». Et ne pas opposer le traditionnel au moderne. « Il faut partir d’une démarche traditionnelle et lui donner une réponse contemporaine. À la manière des Japonais », souligne-t-elle. C’est pour se nourrir des innovations techniques sans se déraciner – et parce que le marché malien n’est pas encore très rémunérateur – qu’elle a choisi de vivre entre Paris et Bamako. À son actif, l’aménagement d’appartements de luxe dans la capitale française et des projets d’immeubles et de dispensaires au Mali. Forte de son expérience au « pays des impressionnistes », dans les Yvelines, où elle a été responsable d’un projet d’aménagement des berges de quatre communes, au bord de la Seine, son grand « rêve » est l’aménagement des rives du Djoliba, à Bamako.

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