Sida : Pretoria attendu au tournant

Publié le 18 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement sud-africain, longtemps objet de sévères critiques de la part de la communauté scientifique internationale et de l’opinion publique pour l’inefficacité de sa lutte contre le sida, semble enfin prendre le problème au sérieux.
Un « Plan national stratégique » visant à enrayer la pandémie a été rendu public, le 9 mars, à Johannesburg. Il doit être approuvé, avant la fin du mois, par le South African National Aids Council dirigé par la vice-présidente Phumzile Mlambo-Ngcuka. Une enquête publiée début mars par l’Association médicale d’Afrique du Sud a indiqué que le pays connaît chaque jour 1 500 nouvelles contaminations. Et presque autant de décès liés à la maladie, qui frappe 12 % de la population. Le programme ambitionne de réduire de 50 % les nouveaux cas, d’offrir un traitement antirétroviral à 80 % des séropositifs et de soigner au moins 45 000 enfants d’ici à 2011.

Le 12 mars, Jeff Radebe, ministre par intérim de la Santé, a inauguré un nouveau service de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Ce programme proposé actuellement dans 80 % des centres de santé gouvernementaux doit être étendu aux 20 % manquants d’ici à la fin de 2007. Sur les trois prochaines années, 45 milliards de rands (6,2 milliards de dollars) seront nécessaires pour réaliser ces projets. Secteurs privé et public participeront au financement.
Déjà échaudés par les annonces de plans restés sans effet, faute de réelle volonté politique, les Sud-Africains mesureront l’engagement de l’État à la hauteur des rands qu’il déboursera et des progrès faits en la matière.

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