D’Hippocrate à Avicenne
Saïd Mestiri, professeur et ancien chef de service de chirurgie à l’hôpital de la Rabta et éminente figure de l’intelligentsia tunisoise, a déjà plusieurs livres à son actif, dont la célèbre biographie en 2 volumes de Moncef Bey, le roi-résistant déposé par les Français en 1943. « La fonction première du médecin est de répondre à l’appel de son prochain, sans être exclusivement celui qui scrute avec le regard médical » : on l’aura compris, l’ouvrage n’est pas, ou pas seulement, une histoire de la science des disciples d’Hippocrate. Il propose néanmoins une série de portraits des grands médecins arabes nourris de culture hellénistique : Ar-Râzi, clinicien et savant hors pair ; Al Farabi ; Ibn Sina (Avicenne) ; Ibn Rochd (Averroès) ou encore le Kairouanais Ibn Al Jazzar. Les annexes constituent un chapitre à part entière de l’ouvrage, avec, notamment, l’article consacré au docteur Hachemi Ayari, ancien président du Conseil de l’ordre et cofondateur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, disparu en 1999, et qui fut l’un des maîtres de Saïd Mestiri.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan