D’Hippocrate à Avicenne

Publié le 18 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Saïd Mestiri, professeur et ancien chef de service de chirurgie à l’hôpital de la Rabta et éminente figure de l’intelligentsia tunisoise, a déjà plusieurs livres à son actif, dont la célèbre biographie en 2 volumes de Moncef Bey, le roi-résistant déposé par les Français en 1943. « La fonction première du médecin est de répondre à l’appel de son prochain, sans être exclusivement celui qui scrute avec le regard médical » : on l’aura compris, l’ouvrage n’est pas, ou pas seulement, une histoire de la science des disciples d’Hippocrate. Il propose néanmoins une série de portraits des grands médecins arabes nourris de culture hellénistique : Ar-Râzi, clinicien et savant hors pair ; Al Farabi ; Ibn Sina (Avicenne) ; Ibn Rochd (Averroès) ou encore le Kairouanais Ibn Al Jazzar. Les annexes constituent un chapitre à part entière de l’ouvrage, avec, notamment, l’article consacré au docteur Hachemi Ayari, ancien président du Conseil de l’ordre et cofondateur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, disparu en 1999, et qui fut l’un des maîtres de Saïd Mestiri.

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