Comme une odeur de pétrole…
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Pas encore de découverte majeure, mais une exploration qui va bon train. À preuve, pour le seul mois de février 2007, deux nouveaux blocs pétroliers ont été attribués : le bloc 20, dans le bassin de Taoudéni, en bordure de la frontière algérienne, octroyé à la Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation (Sipex), branche internationale du géant algérien Sonatrach, et le bloc 18 (fossé de Nara) accordé à Selier Energy Ltd, une filiale de la société canadienne North Atlantic Resources Ltd.
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là. Fin 2006, le groupe italien ENI et la Sipex ont pris des participations dans les cinq blocs (1, 2, 3, 4, et 9) du groupe Baraka Petroleum, l’opérateur qui avait donné le coup d’envoi de la recherche pétrolière au Mali en signant une convention de partage de production en octobre 2004. L’ENI est désormais le principal opérateur de ces blocs, avec 50 % de participation, tandis que la Sipex et Baraka Petroleum se partagent à égalité les 50 % restants. Parmi les autres changements figure le récent rachat du bloc 11, qu’avait obtenu Mali Oil Development en juin 2005, par le groupe canadien Calterra Freehold Ventures, contrôlé par la société canadienne Fortress Group.
Actuellement, sur les vingt-cinq blocs pétroliers délimités, qui se répartissent sur cinq bassins (Fossé de Nara, bassin de Taoudéni, Graben de Gao, bassin des Oullimeden et bassin du Tamesna), seize seraient déjà octroyés. Deux seulement seraient totalement libres. Les autres blocs font l’objet de négociations.
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