« Nino » offre ses services
Sur le chemin du sommet Afrique-France à Cannes (voir pp. 12-18), le président bissauguinéen João Bernardo Vieira, dit « Nino », s’est arrêté à Dakar pour aborder le dossier guinéen avec des militants des droits de l’homme, dont Me Alioune Tine, de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), et Me Boucounta Diallo, de l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH), ainsi qu’avec la syndicaliste guinéenne Mariama Penda Diallo. À Cannes, « Nino » a fait part à certains de ses pairs (Amadou ?Toumani Touré du Mali, Boni Yayi du Bénin, Pedro Pires du Cap-Vert, Jacques Chirac) du détail de son séjour à Conakry (19-21 janvier) et de ses entretiens avec son ami Lansana Conté. S’il ne souhaite pas se mettre en première ligne, « Nino » n’en a pas moins indiqué à ses interlocuteurs, notamment de la Cedeao, sa disponibilité. Il est prêt à jouer de ses relations d’amitié avec le numéro un guinéen pour faciliter toute médiation sur ce dossier ou, le cas échéant, accompagner tout envoyé de la Cedeao à Conakry.
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