D’un sommet l’autre

Publié le 18 février 2007 Lecture : 1 minute.

Pour le nombre et la qualité des participants, le sommet Afrique-France de Cannes est resté nettement en retrait du sommet Afrique-Chine de novembre 2006 : 33 chefs d’État et de gouvernement africains présents à Cannes, contre 41 à Pékin. Cinq pays se sont abstenus d’envoyer sur la Croisette le moindre représentant : le Zimbabwe (n’étant pas personnellement convié, Robert Mugabe a refusé l’envoi d’une délégation), le Rwanda, qui vient de rompre ses relations diplomatiques avec la France, la Libye, la Gambie et l’Érythrée. Quinze autres chefs d’État se sont fait représenter. C’est notamment le cas de l’Ivoirien Laurent Gbagbo, du Guinéen Lansana Conté et de l’Angolais José Eduardo dos Santos, tous trois en froid avec Paris. Par solidarité avec le Zimbabwe, frappé de sanctions par l’Union européenne, le Sud-Africain Thabo Mbeki, le Kényan Mwai Kibaki, l’Ougandais Yoweri Museveni et le Tanzanien Jakaya Kikwete n’ont pas fait le déplacement. Parmi les absents, certains avaient de bonnes raisons à faire valoir : le Sénégalais Abdoulaye Wade est actuellement en pleine campagne présidentielle, et le Congolais Joseph Kabila vient à peine de mettre en place, avec bien des difficultés, son nouveau gouvernement. Quant au roi du Maroc, son épouse, Lalla Salma, attend un heureux événement Autres absents de marque, la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf, qui avait fait sensation au sommet de Bamako, en 2005, et le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali. Le Nigérian Olusegun Obasanjo, lui, est bien venu, mais il a quitté Cannes juste après le discours d’ouverture du Malien Amadou Toumani Touré.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires