Crise majeure d’ici à 2030

Publié le 17 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Les déboires de la Société nationale d’électricité au Sénégal (Senelec) vont-ils se généraliser dans le futur ? Oui, si l’on en juge par le rapport 2006 sur les perspectives énergétiques mondiales (World Energy Outlook), publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui, dans ses conclusions, souligne que près de 70 % des populations africaines n’auront toujours pas accès à l’électricité d’ici à 2030. Un chiffre porté à 90 % pour les populations subsahariennes (hors Afrique du Sud). Les raisons ? Un volume d’investissements trop faible et une demande en constante augmentation. Quatre milliards de dollars doivent être injectés chaque année pour accroître significativement le niveau d’accès à l’électricité. Or les crédits actuellement alloués à ce secteur, notamment par la communauté internationale, sont nettement insuffisants, alors que les États ne disposent pas des capacités techniques et humaines pour améliorer leur taux de couverture. Un constat qui tranche singulièrement avec les priorités affichées par les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Par ailleurs, note également l’AIE, la biomasse, l’une des principales énergies utilisées dans les pays en développement, cause la mort prématurée de 1,3 million de personnes exposées à la pollution de ce combustible.

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