Un si lourd tribut
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Entre 1842 et la fin des années 1950, 23 pays d’Afrique, du Maghreb et d’Asie ont fourni des soldats à l’armée française, notamment pendant les deux Guerres mondiales. 70 000 « indigènes » ont ainsi été tués pendant la guerre de 1914-1918. 250 000 autres ont débarqué en Provence, en août 1944, dans le cadre de l’opération Dragoon pour combattre les nazis. Aujourd’hui, seuls 60 000 à 80 000 sont encore en vie. La revalorisation de leurs pensions décidée par la France en 2003 n’a été que de 20%. Conséquence : les allocations perçues au Sénégal et au Maroc restent, respectivement, 2,5 fois et 7 fois plus faibles que celles versées aux anciens combattants français.
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