Haro sur Haloutz
Bien qu’elle semble motivée par des considérations personnelles, la démission, le 13 septembre, du général Udi Adam risque d’avoir des répercussions éminemment politiques en relançant les critiques à l’encontre du général Dan Haloutz, le chef d’état-major de l’armée. Adam n’avait guère apprécié qu’en pleine guerre au Liban Haloutz nomme son adjoint, le général Moshe Kaplinsky, son « représentant » auprès du commandement de la zone Nord. À l’époque, il avait stoïquement minimisé l’offense : « Si le chef d’état-major pense qu’il ne peut pas être physiquement en permanence ici et doit dépêcher son adjoint, c’est parfait. » En démissionnant avec éclat aujourd’hui, Adam montre la voie au patron de l’armée, principal responsable du fiasco libanais. En tout cas, c’est ce que devaient dire à Haloutz une brochette de généraux de réserve lors de leur rencontre le 16 septembre.
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