Banque à vendre

Publié le 17 septembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’ouverture de 51 % du capital de la banque publique algérienne le Crédit populaire d’Algérie (CPA) suscite de nombreuses convoitises. Après ses deux rivales françaises BNP Paribas et la Société générale, qui ont déjà ouvert des agences dans le pays, le Crédit agricole a présenté sa candidature aux autorités algériennes. Le directeur général de la banque, Georges Pauget, en visite à Alger le 10 septembre, a rencontré le ministre délégué à la Réforme financière, Karim Djoudi. D’autres banques, Citigroup et HSBC, sont aussi sur les rangs et ont exprimé leur « intérêt ». Quant au Crédit Lyonnais, il a été dernièrement autorisé à ouvrir un bureau de représentation. C’est la première opération de privatisation dans le secteur bancaire que lance par le gouvernement algérien. L’appel d’offres est prévu en octobre, et la signature de l’accord en février 2007, selon un calendrier établi par la banque d’affaires Rothschild, chargée de la procédure. Fondée en 1966, classée aujourd’hui parmi les trois premières banques du pays, le CPA détient 12 % du marché national, avec 129 agences et 4 000 collaborateurs. L’opération pourrait rapporter 1,5 milliard de dollars au Trésor public. Profitant d’une conjoncture favorable grâce à la flambée des cours de pétrole, Alger a lancé une réforme touchant l’ensemble du secteur bancaire. Objectif : attirer des investisseurs étrangers.

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