Haro sur les milices cocoyes
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Pour prévenir toute mauvaise surprise à la veille et au cours de l’élection présidentielle de décembre prochain, le pouvoir gabonais s’est d’ores et déjà attelé à pourchasser tous les éventuels empêcheurs de voter en paix. Depuis quelques jours, les services de renseignements multiplient les investigations dans le milieu des cocoyes, les anciennes milices de l’ex-président congolais Pascal Lissouba. Certains membres de ces groupes installés depuis quelques années dans le pays ou qui y sont arrivés plus récemment pourraient reprendre du service à la faveur de la campagne électorale. La crainte est d’autant plus prégnante que le pouvoir soupçonne Lissouba d’entretenir des relations étroites avec l’ancien ministre d’État Zacharie Myboto, qui n’exclut pas de se porter candidat à la magistrature suprême. Les deux hommes appartiennent à l’ethnie nzébi, à cheval entre le Congo et le Gabon. Mais si Myboto reconnaît des liens avec l’ex-chef de l’État congolais qu’il a rencontré ces dernières semaines à Paris, il rejette catégoriquement toute présence de cocoyes dans son entourage.
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