L’exception culturelle

Publié le 17 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Faut-il y voir une forme d’héritage, d’atavisme familial ? Les dynasties de savants n’ont pas complètement disparu. La culture et l’université demeurent les ultimes places fortes d’une certaine prépondérance beldie.
Les deux figures les plus marquantes de la vie intellectuelle tunisienne contemporaine sont ainsi des Tunisois de vieille souche : l’historien et sociologue Hichem Djaït, auteur de nombreux ouvrages sur l’islam et les rapports entre le politique et le religieux (La Grande Discorde, La Vie de Muhammad), et le doyen Yadh Ben Achour, professeur et juriste renommé. Les sociologues Sana Ben Achour, Khadija Chérif, Hélé Béji, des cinéastes comme Moufida Tlatli, des acteurs comme Raouf Ben Amor, le producteur Ahmed Attia, ainsi que les metteurs en scène Fadhel Jaïbi et Fadhel Jaziri appartiennent également à cette constellation.
Le poste de ministre de la Culture, actuellement occupé par Mohamed El Aziz Ben Achour, auteur d’une thèse de référence sur la société tunisoise dans la seconde moitié du XIXe siècle, qui n’est rien d’autre qu’une histoire des beldis, est traditionnellement dévolu à un Tunisois.

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