Les dix ans d’Essaouira
Du 19 au 23 juin, le Festival Gnaoua d’Essaouira, l’antique Mogador, souffle sa dixième bougie. Depuis sa création, en 1998, le « Woodstock marocain » a acquis une indéniable reconnaissance internationale : vingt mille visiteurs à ses débuts, près d’un demi-million l’an dernier. Une réussite presque inattendue pour une musique d’Afrique noire (Sénégal, Soudan, Ghana) importée au Maroc il y a trois siècles !
À l’affiche, cette saison : vingt-cinq groupes chérifiens, gnaoua et autres, et des centaines d’artistes venus du monde entier : de Louis Bertignac (France) à Ramon Vallé (Cuba), en passant par Akram Sedkaoui (Tunisie), Ray Lema (RD Congo), Paolo Fresu (Italie) ou Soriba Kouyaté (Mali). Au programme : guitare, kora, trompette, guembri et, bien sûr, percussions de toutes sortes.
Le festival se déroulera en divers lieux de la ville, sur une dizaine de scènes, dont deux en plein air. En outre, des « concerts de minuit » seront quotidiennement présentés place el-Khayma et à la Sqala. D’autres manifestations auront pour cadre des riads (Dar Souiri, etc.) et des zaouias.
Également au menu des réjouissances : expositions, parades, projections de films documentaires (dont Transes Gnaoua, d’Éliane Azoulay), conférences et débats animés par des personnalités comme l’académicien français Erik Orsenna et les universitaires Mohamed Ennaji et Paul Lovejoy.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?