Les dix ans d’Essaouira

Publié le 17 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Du 19 au 23 juin, le Festival Gnaoua d’Essaouira, l’antique Mogador, souffle sa dixième bougie. Depuis sa création, en 1998, le « Woodstock marocain » a acquis une indéniable reconnaissance internationale : vingt mille visiteurs à ses débuts, près d’un demi-million l’an dernier. Une réussite presque inattendue pour une musique d’Afrique noire (Sénégal, Soudan, Ghana) importée au Maroc il y a trois siècles !
À l’affiche, cette saison : vingt-cinq groupes chérifiens, gnaoua et autres, et des centaines d’artistes venus du monde entier : de Louis Bertignac (France) à Ramon Vallé (Cuba), en passant par Akram Sedkaoui (Tunisie), Ray Lema (RD Congo), Paolo Fresu (Italie) ou Soriba Kouyaté (Mali). Au programme : guitare, kora, trompette, guembri et, bien sûr, percussions de toutes sortes.
Le festival se déroulera en divers lieux de la ville, sur une dizaine de scènes, dont deux en plein air. En outre, des « concerts de minuit » seront quotidiennement présentés place el-Khayma et à la Sqala. D’autres manifestations auront pour cadre des riads (Dar Souiri, etc.) et des zaouias.
Également au menu des réjouissances : expositions, parades, projections de films documentaires (dont Transes Gnaoua, d’Éliane Azoulay), conférences et débats animés par des personnalités comme l’académicien français Erik Orsenna et les universitaires Mohamed Ennaji et Paul Lovejoy.

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