Jours difficiles pour François Bozizé
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Alors qu’il n’a pas fini de gérer l’embarrassante affaire Elsa Serfass, la volontaire de Médecins sans frontières tuée le 11 juin dans le nord-ouest du pays par les rebelles de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), le président François Bozizé est mis en difficulté dans une autre affaire concernant les incursions en territoire camerounais de bandes armées en provenance de la République centrafricaine (RCA). Les autorités camerounaises sont préoccupées par l’enlèvement, le 11 juin, de seize personnes, dont cinq Camerounais et dix réfugiés centrafricains, par des miliciens venus de RCA. Les ravisseurs réclament au Cameroun une rançon de 100 millions de F CFA (environ 152 000 euros) en échange de la libération des otages. Avec des comptes dans le rouge, ce n’est pas le Trésor public centrafricain qui pourra payer, puisque, sous la pression du Fonds monétaire international, François Bozizé a suspendu le 11 juin l’emprunt obligataire de 45 milliards de F CFA émis auprès de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale à Libreville.
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