Gbagbo fair-play
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
La polémique, qui bloquait depuis plusieurs mois la bonne organisation des audiences foraines en vue de l’identification des populations, a peut-être trouvé son épilogue dans le huis clos de la première rencontre, le 12 juin à Yamoussoukro, du Cadre permanent de concertation (CPC), chargé de surveiller l’application de l’accord signé le 4 mars à Ouagadougou. Réunis en conclave, ses membres, le président burkinabè Blaise Compaoré, son homologue Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié, l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara et le chef de l’actuel gouvernement Guillaume Soro, se sont mis d’accord sur le choix de la Sagem comme opérateur technique du processus. À charge pour cette société française, spécialisée, entre autres, dans la confection et la sécurisation de pièces d’identité nationale, de procéder à « l’enrôlement » des populations, un des préalables à l’organisation des élections. Le président Gbagbo, jusque-là réticent à l’idée de faire appel à un opérateur extérieur et porté à croire que l’Institut national de la statistique pouvait faire l’affaire, a fini par se laisser convaincre. Reste le montant de la prestation qui n’est pas encore définitivement arrêté, Soro ne désespérant pas d’obtenir que la Sagem revoie ses prétentions à la baisse.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise