État providence

Publié le 17 avril 2005 Lecture : 0 minute.

Après les criquets, puis la sécheresse, causes d’un important déficit céréalier dans les pays sahéliens, l’augmentation du prix de l’essence a aggravé la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Pour la juguler, le ministère burkinabè de l’Agriculture a débloqué ses réserves, qu’il vend au prix de 10 000 F CFA (15 euros) le sac de 100 kg. Au Mali, où le maïs et le riz ont augmenté de 65 % en un an, les autorités
ont entrepris la distribution gratuite de 21 000 tonnes de céréales, soit un tiers du
stock de sécurité.

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