Maskhadov piégé par Moscou
Publié le 17 avril 2005 Lecture : 1 minute.
Les indépendantistes tchétchènes n’en démordent pas. Aslan Maskhadov, leur président abattu le 8 mars dernier, est tombé dans un piège. Le Kremlin ne lui aurait proposé d’engager des négociations de paix que pour… repérer sa cache. Dans l’une de ses dernières interviews (enregistrée sur une cassette-vidéo), Maskhadov évoquerait ses contacts officieux avec Moscou, affirmant que les ministres des Affaires étrangères allemand et suisse, ainsi que des élus de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, acceptaient de jouer les médiateurs. Leur accord lui aurait été transmis par son émissaire, Oumar Khanbiev. Une chose est sûre : la version des autorités russes selon laquelle le président tchétchène aurait été tué par une explosion lors de l’assaut des forces de sécurité est fausse. Elle a été démentie par le parquet de Moscou, qui parle de « plusieurs blessures par balles infligées à Maskhadov, à sa demande », par ses gardes du corps.
