Le « scoop » de Mbeki
S’ils ont été tenus à l’écart des négociations de Pretoria, les Français ont néanmoins eu la primeur de la fameuse lettre signée Thabo Mbeki annonçant la décision du chef de l’État sud-africain relative aux conditions d’éligibilité à la présidence ivoirienne. C’est en effet à 9 heures (heure de Pretoria et de Paris), le mercredi 13 avril, que Jean Félix-Paganon, l’ambassadeur de France dans la capitale sud-africaine, en a reçu un exemplaire – aussitôt transmis au Quai d’Orsay et à l’Élysée. Soit cinq heures avant les cinq destinataires ivoiriens de la missive. Ce décalage est significatif. En dépit des déclarations quelque peu maladroites de Jacques Chirac sur son déficit supposé de « sensibilité » ouest-africaine, Mbeki souhaite continuer de travailler sur la Côte d’Ivoire en partenariat privilégié avec la France. Il est vrai que, sur le continent, Pretoria entend résolument se situer sur le même plan que Paris et Londres, considérés comme des interlocuteurs à son niveau.
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