L’exploration gazière ne donne rien
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Signé en grande pompe en 2003, le premier permis d’exploration gazière accordé par le royaume saoudien à deux compagnies étrangères n’a donné, à ce jour, aucun résultat probant. Le permis, qui s’étend sur un territoire d’environ 200 000 km2, cinq fois la superficie des Pays-Bas, dans le sud de Roub al-Khali, était considéré comme « très prometteur ». Cinq ans après, les deux compagnies – Royal Dutch/Shell (40 % des parts du joint-venture) et Total (30 %), le reste étant détenu par la compagnie nationale Aramco – s’interrogent sur la poursuite d’investissements très coûteux en plein désert. L’entreprise française cherche discrètement un repreneur sans nuire à ses bonnes relations saoudiennes. Elle veut concrétiser dans les délais (d’ici à 2011) la construction et l’exploitation d’une raffinerie de 400 000 barils par jour à Jubail, un projet moins risqué et plus rentable conclu avec la même Aramco en mai 2006.
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