La jeunesse attendra
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Pour l’Union africaine (UA), l’année 2008 est celle de la jeunesse. Depuis trois ans, l’organisation se demande comment placer les 15-25 ans, qui représentent environ un tiers de la population du continent, au cur des politiques des pays membres. Un enjeu crucial pour leur avenir économique, qui a fait l’objet d’une rencontre des ministres africains chargés de la Jeunesse, le 15 février, à Addis-Abeba.
En juin 2006, une « Charte de la jeunesse africaine » a été adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de onze pays : Bénin, Burundi, Congo-Brazzaville, Éthiopie, Gabon, Ghana, Mali, Nigeria, Rwanda, Sénégal et Togo. En paraphant ce texte d’une vingtaine de pages, les signataires s’engageaient notamment à rendre accessible au plus grand nombre l’enseignement primaire et secondaire, à encourager la création de programmes de formation et l’usage des nouvelles technologies, à favoriser l’emploi des jeunes et leur accès au système de santé, à les préserver des guerres Un catalogue consensuel de bonnes volontés qui, un an et demi plus tard, n’a été ratifié que par le Gabon, le Mali et le Rwanda. Un peu mince pour commencer « l’année africaine de la jeunesse ». La conférence du 15 février, placée sous le signe de la paix et du développement, était censée y remédier. Bilan fin 2008.
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