Du rififi à Casablanca
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La 14e édition du Siel (Salon international de l’édition et du livre) de Casablanca, organisée du 8 au 17 février dans la capitale économique du Maroc, a tourné à l’orage. Alors que le grand public s’est montré assez rare sur les 20 000 mètres carrés d’exposition, libraires et éditeurs marocains expriment leur mécontentement : ils accusent les organisateurs d’avoir fermé la porte du Salon aux membres de l’Apell (Association pour la promotion de l’édition, du livre et de la lecture), parmi lesquels les jeunes éditions Tarik (qui ont publié les documents les plus percutants de ces dernières années) ou la librairie « historique » Kalila wa Dimna, au motif d’inscriptions trop tardives.
Désireux de réagir, un groupe d’éditeurs marocains, sous la houlette d’Abdelkader Retnani (Eddif), s’est constitué en comité pour demander que le Maroc soit, en 2011, l’hôte du Salon du livre de Paris. Un fonds d’édition de plusieurs milliers de titres et la présence de dizaines d’écrivains permettraient de mettre en lumière l’importance de la création littéraire marocaine au sein du patrimoine francophone.
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