Droit de réponse

Publié le 17 février 2008 Lecture : 1 minute.

Je viens de prendre connaissance de l’article « Shirin Ebadi lève le voile » (Jeune Afrique n° 2431-2432 du 13 août 2007) dont un passage met en cause Abolhassan Banisadr, premier président de la République d’Iran. Je suis bien consciente du délai écoulé depuis la parution de cet article, mais je demande un droit de réponse aux incriminations inacceptables que vous portez.
Je vous cite : « 16 janvier 1979, le shah quitte l’Iran. Shirin Ebadi se joint aux mouvements de liesse quand, seize jours plus tard, l’ayatollah Khomeiny rentre de son exil en France. À peine un mois s’est écoulé que le premier signal d’alarme survient : convoquée chez son nouveau patron, le ministre de la Justice par intérim, Abolhassan Banisadr, elle s’attend à être complimentée pour son poste de première femme juge et son engagement dans la Révolution. Au lieu de cela, d’un air sévère, il lui intime l’ordre de se couvrir les cheveux par respect pour le vénéré imam Khomeiny ».
Je vous prie de noter les points suivants :
Si vous reprenez le livre de Shirin Ebadi, Iranienne et libre, l’auteur ne porte aucune accusation contre Abolhassan Banisadr.
Abolhassan Banisadr n’a jamais été ministre de la Justice par intérim, et a fortiori, n’a jamais été le « patron » de Shirin Ebadi, ce qui, vous en conviendrez, aurait été aisément vérifiable.
L’accusation de Shirin Ebadi est portée contre Fatollah Banisadr, qui, lui non plus, n’a jamais été ministre de la Justice par intérim.
Farideh Banisadr, fille de Fatollah Banisadr, a répondu clairement aux accusations portées par Shirin Ebadi dans son livre et dans un entretien accordé au magazine Le Point. Dans un droit de réponse publié par Le Point, Farideh Banisadr réfute ces allégations erronées et inadmissibles d’autant que le principal intéressé, décédé, ne peut apporter une réponse à de telles diffamations.

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