Déléguer au privé pour combler le retard accumulé

Publié le 17 février 2008 Lecture : 1 minute.

Au Cameroun, le taux de desserte en eau potable reste faible. En zone urbaine, 30 % de la population seulement est raccordée, contre 40 % en zone rurale. Pour tenter de rattraper son retard dans la réalisation des OMD, le gouvernement a décidé de partiellement privatiser le secteur, en cédant la Société nationale des eaux du Cameroun (Snec) à l’Office national de l’eau potable (Onep) marocain, le 28 septembre 2007. L’Onep a reçu pour principale mission la production, le transport, le stockage, la distribution et la commercialisation de l’eau potable.
À travers Camwater, la nouvelle société – publique – de patrimoine, les autorités ont, elles, décidé de se consacrer exclusivement à la construction, à la maintenance, à l’extension et à la modernisation des réseaux pour améliorer l’accès à la ressource, notamment en zone rurale. Pour être au rendez-vous de 2015, Camwater a lancé, dès sa création en 2005, un important plan d’investissement sur dix ans, qui a reçu l’appui de plusieurs bailleurs. Il prévoit notamment d’installer dans les campagnes un point d’eau dans toutes les localités de 300 à 500 habitants et d’équiper en système d’alimentation par gravitation ou par pompage toutes les agglomérations de 2 500 à 5 000 habitants. L’effort doit porter également sur l’alimentation de Douala, qui souffre d’un déficit de 250 000 m3 d’eau par jour. Une usine de traitement d’eau potable doit notamment sortir de terre pour permettre à la ville de voir sa capacité de production passer de 115 000 à 175 000 m3/jour.

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