Sur le marché égyptien, il devra compter avec son rival suisse
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Orascom Cement est leader du marché égyptien via sa filiale Egyptian Cement Company (ECC). Lafarge prend le contrôle d’ECC, dont 44 % du capital sont détenus par Holcim, son grand rival suisse. « Nous sommes dans le même bateau, il faut l’accepter », dit-on du côté d’Holcim. Nassef Sawiris avait approché les Suisses en premier pour vendre sa branche ciment. Ils ont refusé. Trop cher ? « 75 % de nos capacités sont déjà dans les marchés émergents, nous n’avions pas besoin spécialement de nous développer », répond-on à Holcim. Lafarge, en revanche, s’est donné pour objectif d’accroître ses capacités dans les marchés émergents de 45 % en 2007 à 65 % dès 2010. C’est donc lui, par le truchement de la banque Calyon, qui a approché Nassef Sawiris. En qui il trouve aussi un allié face aux prétentions de son autre grand actionnaire, Bruxelles Holding (15,9 % du capital) du milliardaire belge Albert Frère.
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