Quand les langues se délient
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La fin du mandat de George W. Bush promet d’être riche en révélations. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, le gouvernement et le Congrès ont autorisé tacitement tous les moyens pour arrêter les suspects, les interroger et les emprisonner sans jugement, notamment à Guantánamo. Après les dénonciations d’ex-agents de la CIA (Central Intelligence Agency) sur des tortures pratiquées depuis 2001, suivies par la destruction des vidéos d’interrogatoires, le ministère de la Justice a ordonné, le 13 décembre, une enquête sur la « légalité » de cette destruction. Plus important, le vote, passé sous silence, par la commission spécialisée du Congrès d’une résolution exigeant désormais l’interdiction de toute méthode d’interrogatoire « coercitive » et annonçant l’ouverture d’enquêtes non pas sur la « légalité » de la destruction mais sur les donneurs d’ordre et les pratiques de torture contenues dans ces vidéos.
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