Quelques pas de danse
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
La dernière fois que je l’ai rencontrée, c’était il y a deux ans, dans la librairie Présence africaine, à Paris. Et la première fois que je l’ai entendue, le 2 octobre 1975, elle ne chantait pas. Elle parlait au nom de la Guinée, à l’Assemblée générale des Nations unies. Sékou Touré, qui l’avait entendue chanter en juin 1963 pour la création de l’OUA, lui avait attribué un passeport diplomatique ainsi qu’un rôle d’ambassadrice de la culture guinéenne et africaine.
Pendant mes années guinéennes, je l’ai fréquemment entendue au Palais du peuple, lors de soirées en l’honneur de personnalités de passage, dont l’une, très émouvante, où elle était accompagnée de sa fille unique, Bongi. En novembre 1978, Sékou Touré proposa à Edgar Faure, président de l’Assemblée nationale française, de danser avec Miriam Makeba, mais il refusa, car il était en deuil depuis peu de son épouse ; et c’est donc moi qui fis avec elle quelques danses, que je partageai avec Andrew Young, ancien représentant des États-Unis à l’ONU.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise