Quelques pas de danse

Publié le 16 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

La dernière fois que je l’ai rencontrée, c’était il y a deux ans, dans la librairie Présence africaine, à Paris. Et la première fois que je l’ai entendue, le 2 octobre 1975, elle ne chantait pas. Elle parlait au nom de la Guinée, à l’Assemblée générale des Nations unies. Sékou Touré, qui l’avait entendue chanter en juin 1963 pour la création de l’OUA, lui avait attribué un passeport diplomatique ainsi qu’un rôle d’ambassadrice de la culture guinéenne et africaine.
Pendant mes années guinéennes, je l’ai fréquemment entendue au Palais du peuple, lors de soirées en l’honneur de personnalités de passage, dont l’une, très émouvante, où elle était accompagnée de sa fille unique, Bongi. En novembre 1978, Sékou Touré proposa à Edgar Faure, président de l’Assemblée nationale française, de danser avec Miriam Makeba, mais il refusa, car il était en deuil depuis peu de son épouse ; et c’est donc moi qui fis avec elle quelques danses, que je partageai avec Andrew Young, ancien représentant des États-Unis à l’ONU.

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