Qui gouverne la toile ?

Publié le 16 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Certains participants à la prochaine réunion du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), à Tunis, vont se concentrer sur un sujet politique qui fâche et qui a de nombreuses répercussions financières. Les États-Unis, pour des raisons historiques, se sont arrogé le contrôle des noms de domaine Internet. La Chine, l’Europe, l’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil se sont alliés pour demander que ce pouvoir soit entièrement transféré aux Nations unies, dans le cadre d’un modèle de coopération internationale. Cette résolution a été soutenue début septembre à Dakar, par l’Afrique subsaharienne, qui a dit qu’elle souhaitait elle aussi, pour la gouvernance de l’Internet, un Conseil mondial incluant les différents acteurs de la société de l’information, les gouvernements, la société civile et le privé. Une première étape vers la voie de l’indépendance de l’Afrique sur le Web est la création d’un registre régional africain, nommé AfriNIC. Mis en place depuis avril 2005, ses pays d’accueil sont Maurice pour le centre administratif, l’Afrique du Sud pour le centre technique, l’Égypte pour le centre de secours, le Sénégal et Ghana pour la formation. Mais les Américains gardent la main, et AfriNIC ne fait pour l’instant que reproduire ce qui est décidé en Californie.

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