Les nouveaux boat people
Dans les années 1970, des dizaines de milliers de Chinois et, surtout, de Vietnamiens tentaient de fuir leur pays à bord d’improbables embarcations, au mépris des naufrages, des pirates et des maladies (ci-dessus). Les temps changent. Les économies ex-communistes d’Asie se sont converties au libéralisme et ont plus ou moins spectaculairement décollé. Trente ans après, les boat people n’ont pas disparu, mais ils sont africains, irakiens, afghans ou pakistanais. Ils ne croisent plus en mer de Chine méridionale, mais dans le détroit de Gibraltar, au large de l’île italienne de Lampedusa (ci-contre) ou en Méditerranée orientale. Ils ne cherchent à s’évader de l’enfer communiste, mais rêvent du paradis européen.
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