Les internautes n’aiment pas Bush

Publié le 16 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Non, ce n’est pas un bug, se défend la société Google, qui ajoute qu’elle ne porte pas, non plus, de jugement sur les hommes politiques, et encore moins sur le président des États-Unis. Depuis la mi-septembre, il suffit de taper l’expression miserable failure (« échec misérable ») dans son moteur de recherche sur Internet (www.google.com) pour obtenir, en toute première réponse, un lien direct vers la biographie de George W. Bush sur le site de la Maison Blanche. La recherche sur un seul des deux mots donne le même résultat. En cause, un simple phénomène technique. Le fonctionnement de Google repose sur un programme qui scrute en permanence tous les sites Internet et sur un algorithme qui indexe les mots qui y sont présents et, lorsque c’est le cas, les sites vers lesquels ils renvoient. Pour des termes courants ou précis, comme « livre », aucun problème. Le moteur de recherche donne des réponses appropriées, une librairie en ligne par exemple, et c’est ce qui fait sa réputation.

En revanche, une expression banale, comme miserable failure, donne toutes sortes de réponses. En l’occurrence, elle figure sur 226 millions de pages. Pour faire le tri, l’algorithme affiche alors en premier le site vers lequel, en cliquant sur miserable failure, l’internaute est le plus souvent renvoyé. D’après certains experts, ce cas se produit actuellement 32 fois seulement, ce qui correspond à 32 petits malins qui, sur leur site, ont créé un lien entre miserable failure et le site de la Maison Blanche. Et si la vérité sortait des claviers des internautes ?

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