Israël : un enfant d’écart

Publié le 16 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Il y a un an, Haaretz annonçait qu’après être resté stable pendant quinze ans, l’indice de fécondité des secteurs arabes était en chute libre. L’indice moyen de fécondité des musulmanes en Israël était de 4,7 enfants par femme entre 1985 et 2000. Les données du Bureau central des statistiques (CBS) indiquent qu’en 2005 il est tombé à 4. Selon les calculs de Gilad Malach, responsable du département de politique et de recherche du parti Kadima, cette tendance à la baisse se confirme : l’indice de fécondité de la population musulmane est désormais de 3,9 enfants par femme. Il estime que ces chiffres sont proches de la réalité même s’il ne s’agit pas de statistiques définitives.

L’indice de fécondité de la population juive, lui, augmente régulièrement grâce à une forte natalité parmi les juifs ultra-orthodoxes. Il est maintenant de 2,7 enfants par femme. La différence de fécondité entre musulmans et juifs avoisine donc désormais un enfant. L’indice de fécondité des femmes israéliennes arabes (musulmanes, chrétiennes ou druzes) est plus bas que celui des seules musulmanes, à 3,6 enfants par femme. La différence entre les femmes juives et arabes n’est donc déjà plus que d’un enfant.

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La raison du faible indice chez les femmes arabes, considérées dans leur ensemble, est la fécondité particulièrement basse des chrétiennes (2,1 enfants par femme en 2006), voisine de la fécondité des chrétiennes d’Europe. Un indice de fécondité de 2,1 est juste ce qu’il faut pour assurer le renouvellement des générations.

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