Après El-Himma, qui ?
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Après la démission, puis l’élection au siège de député, le 7 septembre, de l’ancien ministre délégué à l’Intérieur et bras droit de Mohammed VI, Fouad Ali El-Himma (lire pp. 59-60), les observateurs et la classe politique du royaume s’interrogent : qui va lui succéder dans le rôle clé d’interface entre le souverain et les différents acteurs de la société, de l’État et du gouvernement ? Qui sera désormais son homme de confiance en charge des dossiers sensibles (sécurité, partis, société civile, etc.) ? La formule de « l’homme fort » (tout est relatif) unique ayant fait son temps aux yeux du roi, El-Himma pourrait être remplacé par un collectif de proches collaborateurs du Palais. Deux personnalités sortent déjà du lot : le conseiller Rochdi Chraïbi, membre du cabinet royal, par qui passent désormais de plus en plus de dossiers sensibles, et Yassine Mansouri, le très discret et très travailleur patron de la DGED (Services de renseignement extérieurs). L’un et l’autre sont des quadras de la « génération M6 », dont ils furent les condisciples au collège royal.
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