Une page se tourne

Publié le 16 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Quinze mois après son accession au trône de saint Pierre, Benoît XVI se sépare du porte-parole de Jean-Paul II, son prédécesseur. Depuis le 11 juillet, c’est en effet l’Italien Federico Lombardi (63 ans) qui dirige la « salle de presse » du Vatican, en lieu et place de l’Espagnol Joaquín Navarro-Valls, qui occupa le poste pendant vingt-deux ans.
Avec ses allures de dandy, ce dernier était un personnage assez fascinant. Ancien journaliste, laïc et membre de l’Opus Dei (courant de l’Église catholique qui s’assigne pour mission d’aider les chrétiens à accéder à la sainteté), il avait une façon tellement parcimonieuse de distiller les informations, notamment pendant l’agonie de Karol Wojtyla, qu’elle irritait et séduisait tout à la fois les médias.
Son remplacement par un jésuite, mathématicien de formation, actuellement directeur de Radio Vatican et de la télévision vaticane – il conservera ces deux fonctions -, laisse pressentir un retour à davantage de sobriété dans les relations entre le Saint-Siège et l’extérieur. C’est peut-être aussi le signe annonciateur d’une refonte de la communication du Vatican, actuellement éclatée entre divers organes.
Désireux de préserver l’héritage de Jean-Paul II, Benoît XVI avait, dans un premier temps, maintenu Navarro-Valls dans ses fonctions. Mais ce dernier avait, à plusieurs reprises, demandé à en être libéré.

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